En construction
   
UGS : Préamplificateur super-symetrique
 

 

    Comme la majorité de mes projets DIY le préamplificateur UGS est né d'une amitié liée au fils des rencontres sur la grande toile. François T., lors d'une de nos discussions me propose de faire le beta testeur sur le projet UGS. Il bien clair que mon niveau en électronique ne peut me cantonner qu'à ce rôle. Le cerveau étant bien évidement François et quel cerveau..........il faudrait que l'on pense à étudier sérieusement l'influence des cèpes sur le developpement des zones du cerveau impliquées dans l'élaboration des appareils de reproduction sonore haute fidelité (dédicace sous forme de private joke). Plus sérieusement le projet UGS est encore une fois basé sur la technologie Passlabs au travers de son brevet SUSY ou super-symetrie. A ce titre ce qui sera decrit ici est purement reservé à un usage personnel dans le cadre du DIY, il n'y a donc en aucun cas lieu d'en faire une exploitation commerciale. C'est dans ce cadre que Monsieur Nelson Pass nous a autorisé à communiquer sur le sujet. L'UGS est donc un préamplificateur dans la pure lignée de schémas Nelson Pass. Il s'agit d'un schéma super symetrique utilisant des Jfet doubles très faible bruit arrangés en paire differentielles. La particularité de l'UGS est de ne comporter dans son schéma aucun condensateur sur le trajet du signal, le but avoué étant que ce dernier ne soit pas marqué du seau du condensateur de liaison. Cette prouesse est possible grâce à l'utilisation dans un équilibre de miroirs de courant à base de transistors bipolaires complémentaires et d'une résistance Rout.

Vous trouverez deux fils traitant de ce projet aux deux adresses ci-après :
 

 

Le schéma de base de l'ugsV3 à base de miroirs de courant. Pour avoir une petite idée de son fonctionnement, jettez un oeil à ce document

 

    L'alimentation de ce schéma est confiée à une alimentation régulée qui donnera in fine /-24V. Le transformateur choisi est un transformateur moulé de 10VA 2x24V lorsque l'alimentation est unique pour deux canaux.

 Cliquez sur l'image pour agrandir
 

    La version d'ugs presentée ci-dessus est la 3ème du nom. Cette dernière est issue de nombreuses expérimentations, et est la dernière d'une lignée de 3 dont les 2 précédentes présentaient quant à elles des mosfet au niveau de l'étage de sortie. Le but du jeu fut de concilier offset de sortie stable le plus bas possible, niveau identique en symétrisation et qualité sonore la meilleure possible......à nos oreilles bien sûr. C'est dans sa rigueure toute scientifique que François m'a proposer de faire le beta testeur sachant que le reste de notre materiel n'étant pas du tout identique, tout comme nos oreilles et que nos goûts musicaux sans être diamétralement opposés sont néamnoins bien différents. Les modifs ont été suivies de séances d'écoutes sans que François ne m'ait donné au préalable ces impressions afin que nous les croisions ultérieurement. Cette procédure nous a permis de dégagés les signatures sonores des différentes modifications effectuées et d'arriver à cette V3.

    François et moi, avons utilisés des versions dites proto de l'UGS, avec alimentation unique pour les deux canaux, entrée / sortie symetrique pour François et entrée / sortie assymetrique pour moi.

 

Le proto de François

 

 

Le miens

    Vous trouverez ci-après les fichiers necessaire à la réalisation d'une version proto avec au choix alimentation unique ou double mono : A venir. Il suffit d'y rajouter la connectique et un ou deux potentiometre double en fonction d'un utilisation symétrique ou assymetrique. Dans le cadre d'une entrée assymétrique (l'UGS jouant le rôle de symetriseur) il convient de mettre l'entrée moins à la masse. Au final nous obtenons tous deux un offset stable de /- 0,1mV.

Quelques clichés des modules UGS pluggables V3 proto

 


La même version sur des PCB industriels avec trous metalisés
 


 


 


 


A l'écoute


 

 

    Si vous cherchez du spectaculaire, du "qui en jette plein la figure".....vous serez déçu à la première écoute. Sa neutralité et sa transparence vous laisser ont de glace surtout si votre oreille a été formatée par les sonorités enjolivées que fournissent certaines électroniques à tube. Au final l'UGS ne fournit pas d'univers, il brille par sa transparence, par l'étendue de sa bande passante, par sa précision. L'UGS presente une belle scène sonore aussi profonde que large où les acteurs se détacheront de manière naturelle les uns des autres. Voici donc un préamplificateurs facile à vivre au quotidien, pas fatiguant pour un sou et qui sait se faire oublier face à l'interprétation musicale. Lorsque l'on pratique l'UGS on possède alors un préamplificateur qui n'est plus le maillon limitant dans la chaîne de reproduction sonore accessible à la majorité d'entre nous.

 

 


Projet complet


 

    Les versions proto des modules UGS s'inscrivent dans un projet global où ces derniers se voient affublés de tout un régiment de "Fioritures" au programme desquelles on trouve la gestion du volume par un système de relais qui commute des résistances. La combinaison utilisée de ces dernières donne le niveau d'atténuation. L'avantage de ce système est d'être parfaitement symétrique entre les différentes polarités du signal et des voies droites et gauches. On obtient une attenuation sur 128 pas en utilisant 7 groupes de relais et résistances. On retrouve aussi la gestion des différentes entrées sorties, ainsi que le caractère symétrique ou assymétrique des ces dernières. Le tout se configure au moyen de menus sur un afficheur LCD. Pour les gros féneants que nous sommes le preampli est télécommandé. La gestion de cet ensemble de fonctions est confiée à un microcontrôleur ATMEL ATmega.

L'alimentation de ces versions "abouties" du preamplificateurs et d'architectures double mono, dont les deux étages de l'alimentation sont séparées. Le transformateur, le redressement et un filtrage primaire se voient attribuer un boitier dedié.

 


 

    Toutes les fonctions "actives" et de liaisons au reste des élements de la chaines de reproduction sonore sont concentrées sur deux cartes sur lesquelles les modules UGS s'enfichent. On y retrouve aussi la partie régulatrice de l'alimentation.
 

 

 

La mise en boite effectuée par Francois
 


 

 


 

 

    Pour ma part la mise en boite dévie de l'architecture initiale de François, puisqu'afin de respecter une coherence dans les mise en boite j'ai décidé de reintégrer l'alimentation primaire dans le boitier principal.
 


 




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